La pénurie d'eau menace toujours la ville du Cap

Publié le par CB

La ville du Cap

La ville du Cap

Après une période de sécheresse, nous connaissons dans notre région de fortes pluies, ce n'est pas le cas dans de nombreuses régions du monde.

Dans un précédent article nous avons fait état de la sécheresse exceptionnelle qui touchait la ville du Cap, en Afrique du Sud, la situation risquait de devenir catastrophique en avril,

Voici la situation à ce jour :

La situation s'est faiblement améliorée grâce aux premières pluies d'automne et l'échéance est repoussée en août où l'on risque de ne plus pouvoir approvisionner en eau les plus de 3,7 millions d’habitants.
 

La situation pour les habitants serait la suivante :

La municipalité du Cap envisage une coupure générale de l'eau. les habitants viendront chercher 25 litres d’eau par jour, sous la surveillance de l’armée et de la police, dans les 200 sites dédiés à la distribution de l’eau.

Mais déjà depuis le mois de janvier dernier, les habitants sont invités à ne plus utiliser que 50 litres d'eau par personne et par jour. Cette restriction demeure en vigueur.
 

La ville stocke l’eau de ses rivières grâce à 6 barrages. Mais actuellement le niveau des réservoirs est au plus bas en raison d’une sécheresse qui dure depuis 2015.  

 

Pour éviter les coupures d’eau, il faudrait que la saison hivernale, qui va commencer en Afrique du sud, soit très pluvieuse pour remplir un peu plus les réservoirs. Mais une saison ne suffirait pas à combler tous les manques.

De plus, au climat sec que connaît l’Afrique, viennent s’ajouter la croissance exponentielle de la population, notamment dans les villes et l'utilisation de l'eau en agriculture qui sert à irriguer vignes et vergers. Un tiers du volume de l’eau est utilisé pour l’irrigation d’environ 15.000 hectares de vignes et de vergers situés autour du Cap.

Et la ville du Cap n’est pas seule à craindre une pénurie d’eau. Ainsi, de grandes villes dans le monde connaissant également des problèmes d’alimentation en eau. Il s’agit de Londres ( Angleterre), Jakarta (Inde), Sao-Paulo (Brésil), Pékin (Chine), Le Caire (Egypte), Tokyo (Japon), Bangalore (Inde), Istanbul (Turquie), Mexico (Mexique) et Miami (Etats-unis). D’autres sont sur le point de connaître des pénuries : comme Los Angeles (États-Unis), Jaipur (Inde), Dar es Salaam (Tanzanie), Dalian (Chine), San Diego (États-Unis), Karachi (Pakistan), Harbin (Chine), Phoenix (États-Unis), Porto Alegre (Brésil) et Monterrey (Mexique), Barcelone a déjà connu des problèmes d’alimentation en eau. Ainsi, la ville espagnole a dû s’alimenter par des tankers en 2008. Autre exemple, la ville de Melbourne a, en 2009 et 2010, craint de devoir couper l’eau suite à une sécheresse prolongée qui a duré de 1998 à 2010.

Selon  l'ONU, la demande mondiale d'eau dépassera l'offre de 40% en 2030, cela vient du fait  d’une combinaison de changements climatiques, d'actions humaines et de croissance démographique trop importante.

Comme nous l'avons précisé l'eau est un bien précieux qu'il faut protéger pour les générations futures et chacun d'entre nous peut y contribuer par quelques gestes simples. Pour en savoir plus téléchargez le fichier ci-dessous :

Consultez ce document édité par la Roannaise de l'eau qui vous donnera quelques conseils simples et efficaces

CB

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B
Ton article devrait être lu, et surtout les recommandations appliquer par tous. Merci pour les bons conseils.
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