Biocontrôle: Des insectes à favoriser au jardin (2/2)

Publié le par FP

Nous en parlions la semaine dernière, parmi les petite bêtes du jardin, certaines sont à considérer comme des « auxiliaires ». Elles assistent le jardinier en régulant ou éliminant certains ravageurs. 
Ces alliées du jardinier sont des prédateurs, comme la larve de coccinelle qui mange les pucerons. Ce sont également des parasites telles que certaines micro-guêpes qui pondent dans les chenilles. 
Un jardin peut accueillir de nombreux insectes auxiliaires. En voici de nouveaux, les connaissez-vous ? 
  • Carabe violet : d’une taille de plusieurs centimètres, ce coléoptère mange les œufs de limaces ou d’escargots, mais aussi les œufs et les jeunes larves de taupins. Il vit dans les haies, les vieilles souches et les pierres.
    
    Carabe violet

     

  • Syrphe : arborant les couleurs des dangereuses abeilles et guêpes, il s’agît en fait d’une mouche. Sa larve mange les pucerons, alors que l’adulte pollinise les fleurs. Il vit dans les haies et les bandes enherbées.
    
    Syrphe 

     

  • Sauterelle verte : facilement reconnaissable à ses longues antennes et à sa couleur. Ses avantages au jardin dépassent de loin ses inconvénients, puisqu’elle dévore les doryphores, chenilles, mouches, etc. Elle vit dans les herbes hautes.
    

 

Sauterelle verte
  • Pemphredon : de petite taille et de couleur noire cet insecte ailé ressemble aux fourmis. Il capture les pucerons et parfois des cicadelles pour nourrir ses larves. Il vit dans les haies, les arbustes à moelle et profite de l’installation de gîtes à insectes. 
Pemphredon 
  • Ichneumon : approchant la taille d’une guêpe, cet insecte pond le plus souvent dans des chenilles. La larve parasite l’organisme cible et la dévore de l’intérieur. Au jour de sa nymphose, la chenille donnera jour non pas à un papillon mais à une guêpe !
Ichneumon

 

  • Aphidius : de quelques millimètres à peine, cet insecte discret pond dans le corps des pucerons. La larve se développe dans son hôte, qui grossit jusqu’au moment de l’éclosion. Elle profite des plantes sauvages et de la présence de quelques pucerons.
Aphidius

A toute cette armée d’élytres s’ajoutent également les oiseaux comme les mésanges ou les mammifères tel que le hérisson. Même certains micro-organismes sont utiles au jardin. Mais nous verrons ça une prochaine fois.

Florent Portalez

 CHARGÉ DE MISSION Jardins - Espaces verts. FNE Loire

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