L'arrosoir
Il y a 10 000 ans environ, les hommes ont commencé à se sédentariser, et à cultiver des lopins de terre pour faire pousser des légumes et des céréales pour se nourrir et nourrir également leur bétail. Comme parfois la pluie venait à manquer, les premiers agriculteurs de l’époque eurent l’idée de fabriquer des gourdes en peau de chèvre pour aller puiser l’eau dans les mares ou dans les rivières.
Ce n’est qu’au Moyen-âge, que l’ancêtre de notre arrosoir apparût.
On la désignait sous le doux nom de ‘’la Chantepleure’’, c’était un joli pot en terre cuite, avec un goulot et dont le fond était percé de petits trous.
Pour l’utiliser on enfonçait le pot sous l’eau, celui-ci se remplissait en faisant de délicieux ’’ glouglous..’’, on disait alors qu’il chantait, une fois plein avant de le sortir de l’eau, on bouchait l’entrée du goulot avec le pouce, ce qui bloquait l’eau à l’intérieur du récipient et ensuite il suffisait de placer le pot au dessus des légumes pour que l’eau s’échappe par les petits trous, on disait alors qu’il pleurait, d’où le nom de ‘’Chantepleure’’.
C’est dans les années 1750 que notre arrosoir prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui avec son anse, son bec, et sa pomme amovible percée de petits trous.
Certains étaient fabriqués en cuivre, d’autres en zinc, ils sont très recherchés de nos jours, pour décorer nos maisons ou nos jardins.
Aujourd’hui, ils sont fabriqués en plastique, moins chers à produire, donc moins chers à acheter et surtout moins lourds à porter, selon la quantité d’eau.
Au 19ème siècle on utilisait l’arrosoir à l’intérieur des maisons avec de l’eau parfumée pour laver le carrelage et parfumer les intérieurs.
DP