Bonne humeur à la Maison Saint-André
1951, fut la première année où le beaujolais nouveau a été célébré.
Certes ce n'était pas aussi commercial qu'aujourd'hui.
L'idée était complètement folle, oser proposer à la vente un vin n’ayant que quelques semaines de maturation, dans un pays comme la France, où le soin apporté au vin s'étale sur une, voire plusieurs années.
Les puristes insistent sur le fait que l'on ne peut pas obtenir un vin de qualité en aussi peu de temps, mais bon, nous n'avons ni l'envie ni les compétences requises pour entrer dans le débat.
Ce que nous pouvons dire c'est que l'avènement du beaujolais nouveau donne lieu à de nombreuses festivités, ou l'expression familière " à consommer avec modération " n'est pas toujours parole d'évangile.
Mais à la Maison Saint-André de Chavassieux, chaque résident qui le souhaitait a pu goûter le nectar juvénile tout en dansant sur des airs du folklore auvergnat.
Ici ce n’est pas tant la qualité du produit qui était à l'honneur, mais plutôt son rôle de tremplin pour faire la fête, et quelle fête !
Quelques heures où la bonne humeur et les rires ont écarté les douleurs et les maux de l'âme.
Alors peu importe s'il est bon ou pas, mais merci encore au beaujolais nouveau pour la bonne humeur qu'il a apportée à la Maison Saint-André, et avec un clin d'œil malicieux nous lui disons à l'année prochaine.
Bernard Limousin, jardinier bénévole représentait les Jardins Volpette à cette manifestation.
CB/ST