Avant....après
Ces photos ont été prises à 1 an d'intervalle.
En effet sur la photo "avant" on voit 3 jardins négligés par des jardiniers depuis 2 années.
Les jardiniers ayant repris ces parcelles ont dû effectuer un énorme travail pour les rendre cultivables....cette situation pose question.
Le monde change mais nos responsabilités restent.
Quand Félix Volpette a mis en place l'idée de mettre à disposition des familles nécessiteuses des parcelles de terre cultivables, c'était pour améliorer le quotidien alimentaire des familles défavorisées, c'était il y a 127 ans déjà.
Pendant de nombreuses décennies l'objectif est resté le même.
Puis vinrent les années d'une économie en constante progression.
Les fameuses 30 glorieuses, du travail en abondance pour tous.
Le jardinage devint une activité dévouée majoritairement aux retraités.
Mais l'humanité passe l'essentiel de son temps à retourner chercher ce qu'elle a enfoui des années auparavant.
Et voilà, que depuis quelques années le jardinage à de nouveau le vent en poupe.
En effet des courants de pensées prônent un retour à la nature, se nourrir sainement etc..
C'est ainsi que de "nouveaux" jardiniers ont sollicité l'obtention d'une parcelle de jardin pour se mettre au vert.
C'est dans la très grande majorité des cas une excellente chose.
Néanmoins, pour d'autres en plus petit nombre, prendre une parcelle est synonyme de barbecues avec de nombreux invités bruyants, perturbant la tranquillité des autres.
D'autres souhaitent installer des jeux pour leurs enfants, trampolines, toboggans, piscines etc.
Celles et ceux qui souhaitent user de telles installations pour leurs enfants peuvent le faire dans les parcs aménagés par les municipalités.
En aucun cas de telles installations ne doivent être mises en place dans les jardins.
Cultiver une parcelle d'environ 200 mètres carrés nécessite un minimum de rigueur et de régularité.
Celles et ceux qui ne respectent pas leur engagement signé ne peuvent prétendre à garder leur potager.
De nombreuses familles sont sur liste d'attente, il n'est moralement pas acceptable qu'elles soient pénalisées par des jardiniers négligents.
À l'avenir, celles et ceux qui ne rempliront pas leur part du contrat verront celui-ci prendre fin au 31 décembre de l'année en cours.
Avoir une parcelle de jardin est un privilège qui doit être chéri.
Nous sommes convaincus que la très grande majorité d'entre nous fera tout pour en profiter le plus longtemps possible.
Le Président : Serge Tonoli