Parole de jardinière : j'ai pris l'été en grippe
Cette année la belle saison s'est transformée en la pire saison.
Après le gel de début avril, c'est avec un immense plaisir que j'ai profité au jardin, des beaux jours revenus. Mais après le 10 mai (25 °) c'est allé crescendo avec 31° le 22 mai. C'était le premier coup de chaud.
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Déjà la sécheresse s'installait, les réserves d'eau ont vite été vidées et le tuyau d'arrosage mis en service.
J'étais loin de m'imaginer que juin, juillet et août seraient pires. Le jardin en souffrance et la jardinière dans la galère. Il va de soi que l'on arrose pas les légumes en plein soleil, mais être obligée de se servir de l'arrosoir, avec mes petits bras de septuagénaire, dans un jardin fortement en pente, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase (sans rire).
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Heureusement je pratique le paillage de mes parcelles ce qui m'a fait économiser de l'eau et du travail.
Les plants de haricots de Paimpol étaient prometteurs, chargés de gousses qui commençaient à grossir, mais ils n'ont pas supporté la canicule du mois d'août et ont grillé en un rien de temps. Comme dit le dicton " adieu veau, vache, cochon, couvée".
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Malgré tout, j'ai des récoltes correctes et je me suis régalée de petits pois, fèves, haricots verts, salades, carottes, choux de printemps, fraises, pommes de terre, et ensuite de tomates, céleris, aubergines, poivrons, blettes et betteraves rouges, ail et oignons.
Les courges et les poireaux continuent de grossir et sont en bonne santé. La grêle a épargné notre section, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de jardins, dans d'autres secteurs de Saint-Étienne.
À l'avenir il faudra composer avec le dérèglement climatique et adapter nos cultures ainsi que notre pratique de jardinage. Les Jardins Volpette sont des espaces essentiels pour faire vivre la nature en Ville.
Restons donc positifs et continuons à bien nous occuper de nos jardins.
Josefa Bolivar